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Plan détaillé dissertation : la Jurisprudence est-elle source de droit ?

Par aliiiii78   •  8 Octobre 2022  •  Dissertation  •  2 314 Mots (10 Pages)  •  1 085 Vues

Plan détaillé de la dissertation : La jurisprudence est-elle source de droit ?

« On ne peut pas plus se passer de jurisprudence que de lois ». Par cette citation, Portalis, auteur du Code Civil en 1804, introduit différentes normes juridiques. De plus, il exprime une certaine même importance entre la jurisprudence et les lois.

Le droit existe depuis de nombreux siècles. Que ce soit dans l’époque romaine, athénienne, et autre, il n’a fait qu’évoluer. C’est le cas avec l’apparition de la démocratie athénienne en -501 où le pouvoir appartenait aux citoyens, ou encore sa mise en écrit avec le droit romain. En France, au 15° siècle, le droit était divisé entre le nord avec un droit germanique, notamment oral et le sud avec un droit romain écrit. Une unification de la langue et la mise en place d’un même droit connu de tous a permis également d’arriver à notre droit actuel. Dans notre droit, la norme suprême selon la hiérarchie des normes de Kelsen, dont la cohérence est assurée par la conformité de chacune d'elles à celle qui lui est supérieure, est la Constitution. Elle est un ensemble de textes juridiques qui définit les institutions de l'État et organise leurs relations. Elle peut aussi rappeler des principes et des droits fondamentaux. Créée le 4 octobre 1958, la Constitution a été révisée à 24 reprises sur des fondements constitutionnels différents.

Le droit peut se définir de bien des manières. Il sera entendu comme étant l’ensemble des règles qui régissent la société. Le terme de jurisprudence, peut se définir lorsque dans un sens ancien il désigne la science du droit, dans un sens restreint, désigne l’ensemble des décisions concordantes rendues par une juridiction sur une même question de droit, et dans son sens le plus strict comprend les propositions contenues dans les décisions rendues par les juridictions de rang supérieures et présentant l’apparence d’une norme en raison de leur formulation générale et abstraite. Il sera entendu sous son sens le plus large, soit l’ensemble des décisions de justice rendues pendant une certaine période dans un domaine du droit ou dans l’ensemble du droit. Si le droit est l’ensemble des règles qui régissent le comportement des hommes entre eux, alors l’interprétation que fait celui-ci des lois, est créateur de droit. Néanmoins, les juges possèdent un choix arbitraire sur celle-ci. En effet, la jurisprudence évolue de jour en jour avec la loi, elle peut changer de décision sous l’apparition d’une nouvelle loi ou sous la disparition de celle-ci. Concernant l’expression « sources du droit » introduit dans le sujet, elle peut être une métaphore servant à désigner les origines des normes juridiques. Soit les sources dites matérielles et les sources dites formelles. Ce dernier sens, désignant les différents types de normes juridiques dans lesquelles le droit trouve sa source, est celui qui sera ici retenu. Néanmoins, ces sources diffèrent selon les courants et les pays mais doivent se soumettre à certaines sources formelles. Ces différences de sources sont confortées par l’article indéfini « de » du sujet.

Par ce fait, au vu de l’histoire juridique permettant ainsi de régir notre société française actuelle, il est en lieu de s’interroger sur les différentes sources du droit permettant l’alimentation et l’évolution de dernier.

Les sources primitives du droit (I) sont les plus courantes, néanmoins la hiérarchie veut qu’elles soient inférieures à des textes législatifs compris dans les sources formelles (II).

I. Des sources primitives du droit

Les sources primitives sont définies par l’aspect psycho-sociologique. Cela signifie que ce sont les premières qui émanent dans nos esprits et les premières apparues bien souvent dans l’Histoire. En effet, il est possible d’établir l’origine du droit par les thèses du passé (A). Mais ce droit a évolué et a donc eu besoin d’être complété par des sources telles que certaines des sources formelles (B), qui, seront ici étudiées.

A. Les sources émanant des thèses du passé

Il existe plusieurs courants de pensées dans lequel l’origine du droit a été revisité.

• Dans un premier temps, il existe les Jusnaturalistes dont les pères sont Grotius et Pufendorf (1632-1694). Ils vont associer le droit à une seule signification : la morale, rejoignant ainsi l’idée de justice. Contrairement à tous, ils considèrent le choix du juge comme un acte de volonté, puisque leur droit émane des lois divines prononcées par les prophètes, de la loi naturelle et des lois humaines. L’idéal étant la justice, le juge doit penser cette justice, notamment dans les Etats où la religion est importante. Les lois divines se diversifient en fonction des religions, elles proviennent souvent des textes religieux tel que la Torah, la Vinaya Pitaka chez les bouddhistes ou encore la Bible. La loi naturelle se définit comme étant l’ensemble des exigences morales que l’Homme connait ou peut connaître par sa raison. Enfin, les lois humaines sont les prescriptions établies par les hommes responsables de communautés. C’est-à-dire que les adorateurs, avant d’être sujets ou citoyens, vivaient selon les volontés divines que les prêtres décidaient. Les deux pères sont néanmoins en désaccord sur le droit à appliquer. Grotius s'en remet au conditionnement la systématicité de la doctrine, tandis que Pufendorf veut corriger les erreurs de Grotius en envisageant un droit fondamental par une pratique d’analyse des mœurs.

• Environ dans la même époque, se retrouve les sociologues avec Hobbes (1588-1679), Spinoza (1632-1677) ou encore Leibniz (1646-1716). Pour ces sociologues, le droit provient de la doctrine et de la coutume. La doctrine se distingue de la notion de jurisprudence, envisagé à postériori. En effet, elle regroupe l’ensemble des travaux juridiques destinés à exposer ou à interpréter le droit. Concernant la coutume, c’est une règle issue d'un usage général et prolongé et de la croyance en l'existence d'une sanction à l'observation de cet usage. Pour exemple, Hobbes pense que le droit de nature est et doit être édicté par le souverain. Tandis que Spinoza reste sur la naturalité du droit demeure inviolable jusque dans l'État. En effet, sa doctrine est qu’il entend Dieu, qu’il est en lui et conçu par lui. Par ce fait, il prétend connaitre les attributs de Dieu et tout ce qu’il produit tant qu’il est en lui. Il interprète donc le droit par sa propre nature. Pour Leibniz, son rationalisme provient d’un monisme ontologique,

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La jurisprudence

L'essentiel, bibliographie, exercice corrigé.

L’importance de la jurisprudence en droit français doit beaucoup à la  polysémie de la notion , laquelle reçoit essentiellement deux définitions (v. Assoc. H. Capitant,  Vocabulaire juridique , par G. Cornu, 11 e  éd., PUF, 2016), qui s’écartent du sens suggéré par l’étymologie (science du droit) :

–  dans un sens large , c’est l’ensemble des décisions de justice rendues par les juridictions nationales ;

–  dans un sens restreint , c’est l’habitude qu’ont les tribunaux de trancher un litige dans un sens donné et, par extension, la solution ainsi consacrée.

C’est surtout dans son sens restreint que la jurisprudence est l’objet de débats ; ainsi, l’étudiant en première année de Licence en droit ne peut échapper à la  controverse sur la place de la jurisprudence parmi les sources du droit .

Dissertation

Le juge sans la loi.

Ouvrages à consulter dans  Dalloz  Bibliothèque

Aubert J.-L. et Savaux É.,  Introduction au droit et thèmes fondamentaux du droit civil , 16 e  éd., Sirey, 2016, n° 129 s.

Buffelan-Lanore Y. et Larribau-Terneyre V.,  Droit civil : introduction, biens, personnes, famille , 20 e  éd., Sirey, 2017, n° 63 s.

Cabrillac R.,  Introduction générale au droit , 12 e  éd., Dalloz, coll. « Cours », 2017, n° 141 s.

Courbe P. et Bergé J-S.,  Introduction générale au droit , 15 e  éd., Dalloz, coll. « Mémentos », 2015, p. 70 s.

Douchy-Oudot M.,  Droit civil 1 re  année : introduction, personnes, famille , 9 e  éd., Dalloz, coll. « HyperCours », 2017, n° 191 s.

Terré Fr. ,  Introduction générale au droit , 10 e  éd., Dalloz, coll. « Précis », 2015, n° 347 s. et 536 s. (revirements de jurisprudence).

Législation

■  Droit à un procès équitable : article 6 § 1 er  de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales

« Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue équitablement, publiquement et dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et impartial, établi par la loi, qui décidera, soit des contestations sur ses droits et obligations de caractère civil, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle. Le jugement doit être rendu publiquement, mais l'accès de la salle d'audience peut être interdit à la presse et au public pendant la totalité ou une partie du procès dans l'intérêt de la moralité, de l'ordre public ou de la sécurité nationale dans une société démocratique, lorsque les intérêts des mineurs ou la protection de la vie privée des parties au procès l'exigent, ou dans la mesure jugée strictement nécessaire par le tribunal, lorsque dans des circonstances spéciales la publicité serait de nature à porter atteinte aux intérêts de la justice. »

■ Jurisprudence – Arrêt de provocation

Civ. 2 e , 21 juill.  1982,  Desmares ,  pourvoi n° 81-12850,  GAJC , T. 2, 13 e  éd., 2015, comm. n° 214-216

En matière de responsabilité délictuelle, une règle traditionnelle veut que la faute de la victime réduise son droit à indemnisation. Or, en matière d’accidents de la circulation routière, le conducteur responsable allègue souvent la faute de la victime afin de réduire son obligation à réparation. L’application de la règle précitée aboutissait à des décisions profondément injustes dans la mesure où, l’auteur du dommage étant dans la grande majorité des cas assuré, ce n’était pas lui qui supportait le poids final de la dette d’indemnisation, mais son assureur.

En dépit d’un besoin social pressant de protection des victimes des accidents de la circulation, le législateur restait passif, encouragé par le lobby des assureurs et des avocats. La Cour de cassation décide alors de le forcer à intervenir : dans l’arrêt reproduit, elle renverse la règle traditionnelle en estimant que seule la force majeure est susceptible d’exonérer le responsable, gardien de la chose, à l’exclusion de la faute de la victime. Ce faisant, elle adopte une position contraire à une règle élémentaire de la responsabilité civile, et dont l’application aboutit d’ailleurs à des décisions injustes dans la plupart des cas. Mais la Haute cour estime que c’est un mal nécessaire pour provoquer la réaction du législateur ; c’est un succès puisque ce dernier adopte bien vite la loi du 5 juillet 1985 tendant à l’amélioration de la situation des victimes d’accidents de la circulation. L’article 3 de cette loi s’inspire de la jurisprudence  Desmares  en prévoyant que les victimes piétonnes seront indemnisées sans qu’on puisse leur opposer leur propre faute, à l’exception d’une faute inexcusable si elle a été la cause exclusive de l’accident.

En rendant cet « arrêt de provocation », la Cour de cassation a véritablement contraint le législateur à intervenir pour consacrer la protection des victimes d’accidents de la circulation. D’ailleurs, une fois son but atteint, elle s’est empressée d’opérer un nouveau revirement de jurisprudence pour revenir à la solution traditionnelle de l’exonération du gardien de la chose par la faute de la victime (Civ. 2 e , 6 avr. 1987,  GAJC , t. 2, n° 213).

Dans la même matière

  • L'interprétation de la règle
  • La hiérarchie des normes
  • La loi dans le temps
  • La personnalité morale
  • Le droit et les autres systèmes normatifs
  • Les modes de preuve
  • Objet et charge de la preuve

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Définition, exemple et rôle de la jurisprudence

Par Maxime Bizeau, Avocat de formation, diplômé de l'école d'avocats du Barreau de Paris

jurisprudence

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La définition de jurisprudence

Le terme de jurisprudence n’est pas facile à définir puisqu’il peut en réalité avoir plusieurs significations.

D’abord, on emploie le terme de jurisprudence pour désigner l’ensemble des décisions de justice produites par les cours et les tribunaux . De ce point de vue, la jurisprudence est une source du droit, au même titre que la loi ou la doctrine (pour rappel, la doctrine désigne l’ensemble des opinions émises par les théoriciens et praticiens du droit).

Mais de manière plus précise, la jurisprudence est l’ensemble des décisions de justice relatives à une question juridique donnée .

Souvent, la loi est claire et précise et les juges n’ont qu’à l’appliquer aux faits de l’affaire qui leur est soumise pour produire une décision de justice.

Cependant, il est également fréquent, en l’absence de textes législatifs ou en présence de textes qui manquent de clarté et de précision, que de véritables questions juridiques se posent et il revient alors aux juridictions (et en particulier les juridictions suprêmes que sont la Cour de cassation et le Conseil d’Etat) d’apporter une réponse.

Un exemple de jurisprudence

Prenons l’exemple du changement de sexe à l’état civil. Avant la loi du 18 novembre 2016, le changement de sexe n’était pas codifié dans le Code civil et la possibilité de changer de sexe à l’état civil était donc incertaine. Il revenait donc à la jurisprudence d’autoriser ou non le changement de sexe. Ainsi :

  • Dans un premier temps, le changement de sexe à l’état civil n’était pas autorisé. La Cour de cassation fondait ce raisonnement sur le principe de l’indisponibilité de l’état des personnes, principe selon lequel une personne ne peut disposer de manière pleine et entière de sa personnalité juridique (Cass. Civ. 1ère, 16 déc. 1975).
  • Dans un second temps, la France a été condamnée pour son refus de faire droit au changement de sexe à l’état civil par la Cour Européenne des Droits de l’Homme saisie de la question du transsexualisme (CEDH, 25 mars 1992, Botella c/ France). La Cour se fondait sur le droit à avoir une vie privée, qui implique d’avoir le droit à un épanouissement personnel.
  • Dans un troisième temps, la Cour de cassation a opéré un revirement de jurisprudence (Cass. Ass. Plen., 11 déc. 1992) autorisant de la sorte le changement de sexe à l’état civil sous certaines conditions.

C’est cette dernière étape qui a mené à la codification du changement de sexe à l’état civil. On se rend bien compte, à travers cet exemple, qu’en l’absence d’un texte législatif, c’est bien la jurisprudence qui était en charge d’autoriser ou non le changement de sexe.

Prenons un autre exemple : celui de la responsabilité du fait des choses . Initialement (et en particulier à l’époque de l’industrialisation), les victimes d’accidents dus à des machines ne pouvaient obtenir une indemnisation de leur préjudice que sur le fondement de l’ancien article 1382 du Code civil (aujourd’hui  article 1240 du Code civil ).

Cet article dispose que « tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ».

Si un dommage était causé par une chose, la jurisprudence considérait que la chose n’était qu’un instrument de l’action de l’homme et qu’ainsi, la victime ne pouvait obtenir réparation de son préjudice qu’en engageant la responsabilité du gardien de la chose sur le fondement de l’ancien article 1382 du Code civil. Il fallait donc rapporter la preuve de la faute du gardien à l’origine du dommage, ce qui était très difficile.

Afin de mieux indemniser les victimes, la jurisprudence a proposé une nouvelle lecture de l’article 1384 alinéa 1 du Code civil (aujourd’hui article 1242 alinéa 1 du Code civil), selon lequel on est responsable du dommage causé par les  « choses que l’on a sous sa garde » .

Cet article n’avait à l’origine pas vocation à être le siège d’un principe général de responsabilité du fait des choses. L’intention des rédacteurs de cet article était surtout d’annoncer les régimes spéciaux de responsabilité du fait des choses figurant aux anciens articles 1385 et 1386 du Code civil, c’est-à-dire la responsabilité du fait des animaux et la responsabilité du fait des bâtiments en ruine. Ce texte n’avait donc au final aucune valeur normative.

Toutefois,  les arrêts Teffaine (Cass. Civ. 16 juin 1896) et Jand’heur (Cass. Ch. Réunies, 13 févr. 1930) ont consacré un principe général de responsabilité du fait des choses, en affirmant que l’ancien article 1384 alinéa 1 du Code civil est le fondement d’une présomption de responsabilité qui pèse sur celui qui a sous sa garde une chose qui a causé un dommage.

Dès lors, le propriétaire d’une machine qui a causé un dommage ne pouvait plus s’exonérer en prouvant son absence de faute. Il ne pouvait s’exonérer de sa responsabilité qu’en rapportant la preuve d’une cause étrangère dans la réalisation du dommage, ce qui a rendu l’indemnisation des victimes beaucoup plus facile.

On voit donc que la jurisprudence peut interpréter, faire évoluer les textes de loi existants afin de les adapter aux réalités de la société.

Le rôle de la jurisprudence

La jurisprudence est donc principalement  utile dans deux cas  :

  • Quand la loi est imprécise ou manque de clarté : le juge devra alors l’interpréter en vue de l’appliquer. Essentiellement, le rôle de la jurisprudence sera ici de rechercher le sens de la loi.
  • Quand la loi est incomplète ou silencieuse sur une question juridique donnée : le juge devra alors la compléter, en faisant appel à ses propres connaissances. La jurisprudence semble donc avoir également un rôle dans la création du droit.

Le rôle interprétatif de la jurisprudence

La jurisprudence a d’abord un rôle interprétatif de la loi. Ce rôle interprétatif résulte de l’obligation légale qu’a le juge d’interpréter la loi.

L’obligation légale pour le juge d’interpréter les textes de loi

Le juge a une obligation légale d’interprétation de la loi , dans le but d’ éviter le déni de justice  : « Le juge qui refusera de juger, sous prétexte du silence, de l’obscurité ou de l’insuffisance de la loi, pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice » ( article 4 du Code civil ).

Ainsi, le manque de clarté ou de précision de la loi ne peut pas constituer une excuse pour le juge ! Ce dernier doit juger l’affaire qui lui est soumise, même si la loi est mal écrite, incomplète ou complètement silencieuse sur la question juridique qui lui est posée.

Par ailleurs, le législateur laisse parfois dans les textes de loi des notions floues ou larges pour que les juges puissent les interpréter, les faire évoluer et les adapter à différentes situations. Par exemple, les notions de bonne foi, ou encore de bon père de famille seront interprétées différemment selon les faits de l’espèce.

L’idée est que les juges sont plus proches des individus et des réalités de la société. Par conséquent, ils doivent disposer d’une certaine souplesse pour pouvoir bien juger les différentes affaires qui leur sont soumises.

Il est donc clair que le juge a d’abord un rôle d’interprète de la loi. Il convient maintenant de s’intéresser aux méthodes qu’utilise le juge pour interpréter la loi.

Les méthodes d’interprétation

Les juges utilisent divers procédés pour interpréter les textes de loi:

  • L’interprétation par analogie  : Il s’agit d’ étendre une règle à une situation semblable à celle pour laquelle la règle a été créée initialement.
  • L’interprétation a fortiori   : Il s’agit de dégager une vérité d’une autre vérité déjà admise , mais avec plus de force. Si une solution de droit est prévue pour un cas particulier, le juge l’appliquera pour un cas d’espèce plus net que le cas particulier.
  • L’interprétation a contrario   : Si une règle s’applique quand certaines conditions sont remplies, il peut être déduit que la règle inverse s’applique lorsque les conditions ne sont pas remplies .

En outre, les juges doivent respecter certaines règles pour interpréter la loi, qui prennent la forme de maximes:

  • Les dispositions spéciales dérogent aux dispositions générales  : Si une loi spéciale plus précise s’applique à une situation, alors c’est elle qui s’applique, et non le principe général.
  • Là où la loi ne distingue pas, il ne faut pas distinguer  : Il s’agit de ne pas introduire des exceptions ou des conditions dans une loi là où elles n’ont pas été prévues par le législateur.
  • Les exceptions doivent être interprétées strictement  : Le champ d’application des exceptions ne doit pas être étendu au-delà de ce qui est prévu par les textes.

La jurisprudence : un rôle dans la création du droit ?

Les obstacles au rôle créateur de la jurisprudence.

Il existe plusieurs limites au rôle qu’a la jurisprudence dans la création du droit.

D’abord, l’ article 5 du Code civil interdit aux juges de prononcer des arrêts de règlement  : « Il est défendu aux juges de prononcer par voie de disposition générale et réglementaire sur les causes qui leur sont soumises  » (article 5 du Code civil).

Les arrêts de règlement sont des arrêts qui énoncent une règle générale qui serait applicable aux cas similaires. Ce type d’arrêts était valable sous l’Ancien Régime, mais ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Dès lors, le jugement rendu pour un litige doit être applicable à ce litige seul et ne pas établir un précédent qui devra être suivi par les autres juges. Les juges ne doivent pas non plus se sentir liés par une décision rendue précédemment.

A noter que les juridictions suprêmes peuvent rendre des arrêts de principe , qui invitent les juridictions inférieures à statuer dans un sens, sans pour autant les y contraindre. Il y a donc une différence entre les arrêts de principe et les arrêts de règlement, puisque dans le second cas les autres juges seraient tenus de statuer dans le même sens.

Ce principe de prohibition des arrêts de règlement se comprend au regard du principe de l’ autorité de la chose jugée  qui figure à l’article 1355 du Code civil. Le principe d’autorité de la chose jugée implique en effet que les décisions de justice ont seulement une autorité relative et limitée au litige qu’elles ont tranché. Seule la solution donnée au litige a autorité de la chose jugée, pas la règle de droit abstraite qui a été utilisée pour résoudre le litige.

En outre, si les juges ne sont pas contraints d’appliquer les décisions rendues par les juridictions supérieures, leurs interprétations peuvent être censurées par la Cour de cassation qui poursuit un objectif d’unicité de la jurisprudence , pour éviter des divergences entre les différentes juridictions.

De même, une loi peut très bien venir casser une jurisprudence.

Le rôle créateur de la jurisprudence se trouve donc limité à plusieurs égards.

Cependant, force est de constater que malgré ces limites, la jurisprudence dispose bien d’un certain pouvoir créateur.

La consécration du rôle créateur de la jurisprudence

En application de l’article 4 du Code civil, le juge a l’obligation légale de statuer.

Dès lors, il devra juger l’affaire, même si la loi est complètement silencieuse sur la question juridique qui lui est soumise.

Ainsi, dans le cas d’un litige pour lequel aucune règle de droit n’existe, les juges devront trouver une nouvelle interprétation à des règles préexistantes pour donner une solution au litige. Là s’exprime pleinement le rôle de la jurisprudence dans la création du droit. Le principe général de responsabilité du fait des choses, cité au début de cet article, est un bon exemple de création jurisprudentielle.

En outre, la jurisprudence peut aussi être consacrée par la loi. Ce système contribue à la sécurité juridique .

Ainsi, comme expliqué au début de cet article, la loi du 18 novembre 2016 a consacré la jurisprudence de la Cour de cassation relative au changement de sexe. On peut également prendre comme exemple la réforme du droit des contrats, du régime général et de la preuve des obligations (ordonnance du 10 février 2016) qui a largement codifié un droit devenu constant mais développé par la jurisprudence. En effet, l’ordonnance a en grande partie repris des solutions qui avaient été établies au fil des années par la jurisprudence. L’idée était de leur donner une valeur légale et de renforcer ainsi la sécurité juridique.

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Je m’appelle Maxime Bizeau, et je suis avocat de formation, diplômé de l’école d’avocats du Barreau de Paris .

Après mon bac, je me suis lancé dans l’aventure de la licence de droit.

Mais très vite, je me suis senti submergé par la charge de travail . Des centaines et des centaines de pages à apprendre, sans savoir sur quoi se focaliser, sans savoir ce qui était réellement important et ce qui ne l'était pas.

Mes résultats étaient irréguliers , et pas à la hauteur de mes espérances.

J’ai donc décidé de changer ma méthode de travail. Plutôt que d'essayer de tout retenir, j'ai commencé à ficher mes cours régulièrement, et à relire ensuite mes fiches avant les examens.

Rapidement, mes résultats se sont considérablement améliorés .

J’ai finalement validé ma licence avec mention ( 13,32 de moyenne ) et mon master 1 en droit des affaires avec 15 de moyenne .

Ces bons résultats m’ont ouvert les portes du prestigieux Master 2 Droit financier de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne , et des plus grands cabinets d’avocats d’affaires internationaux .

J’ai ainsi pu travailler dans des cabinets anglo-saxons très réputés à Paris, avec des gens brillants, sur des dossiers passionnants, et dans des conditions optimales.

A travers ce site, je souhaite aider un maximum d’étudiants en droit à atteindre leurs objectifs.

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  • Si le conflit oppose deux règles de niveaux hiérarchiques différents, cela pose un problème de conflit de normes que l'on a déjà examiné (voir leçon n° 4, Section 2).
  • Si le conflit met en présence deux lois successives, on appliquera les règles d'application de la loi dans le temps ( idem ).
  • Le conflit dont il est ici question surgit au sein d'une même loi , ou entre deux lois qui ont une égale vocation à s'appliquer à un litige.
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    B. La jurisprudence est une autorité en droit

    1. le pouvoir d’interprétation de la jurisprudence.

    • Art. 4 du C. civ. : dans l'insuffisance de la loi, le juge ne peut refuser de juger, sous peine de commettre un déni de justice. Ce pouvoir d'interprétation est finalement un devoir .
    • Ce pouvoir lui est implicitement délégué par le législateur , qui laisse au juge le soin de préciser les notions générales qu'il utilise : intérêt de l’enfant, bonne foi, bon père de famille...
    • Ce pouvoir est rendu nécessaire par l'inévitable décalage entre la permanence de la loi et l'évolution des techniques et des mœurs.

    2. Le pouvoir créateur de la jurisprudence

    • L'histoire de la jurisprudence civile démontre que de nombreuses constructions d'origine jurisprudentielle font maintenant partie intégrante du système juridique français : ainsi des principes généraux du droit, de la théorie de l'enrichissement sans cause, des troubles anormaux de voisinage, de l'abus de droit...
    • La structure des arrêts de principe est propice à la reprise des solutions qu'ils énoncent : les motifs de droit (contrairement aux motifs de fait) constituent des règles générales affirmées avec une certaine solennité.
    • Le précédent judiciaire a une autorité morale . On observe en jurisprudence une loi de continuité et d’imitation : en général la Cour de cassation juge conformément à sa jurisprudence antérieure ; les juges du fond suivent généralement la position de la Cour de cassation, soit par conviction, soit par peur de la censure. La jurisprudence revêt souvent une force obligatoire de fait .
    • La jurisprudence a un pouvoir d'incitation sur le législateur : en appliquant la loi mécaniquement pour en montrer les rigueurs excessives, ou en neutralisant par des interprétations restrictives certaines dispositions légales, le juge appelle parfois la réaction du législateur

    Section 2. La coutume

    §1. notion, a. l’élément matériel : la répétition, b. l’élément psychologique : l’opinio juris.

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    Peut-on dire que la jurisprudence est source de droit?

    LE RÔLE DU JUGE ET DE LA JURISPRUDENCE DANS LA CRÉATION DU DROIT

    La jurisprudence est l’ensemble des arrêts et des jugements qu’ont rendu les différentes Cours et les Tribunaux pour la solution d’une situation juridique donnée.

    —> Ce sont les organes d’application des règles positives et ce sont les juges qui « réalise » le droit au sens où ils font passer en chose (res) concrète car à leur jugement est attachée une force exécutoire.

    —> Ce sont aussi des organes de renouvellement du droit parce qu’ils l’enrichissent en l’éclairant, en le complétant voire en le corrigeant et c’est ce 2 e genre d’action qu’on appelle la jurisprudence.

    • Cours d’Introduction au droit français
    • Le droit objectif
    • La hiérarchie des normes
    • Les grandes divisions du droit
    • La notion de droit subjectif
    • L’action en justice : définition et condition
    • La preuve des droits subjectifs
    • Qui sont les créateurs du droit ?
    • La loi et les autres sources du droit
    • Peut-on parler de déclin de la loi ?

    —> A l’origine le terme de jurisprudence désignait la science du droit, le savoir juridique qui supposait surtout une délibération prudente et à Rome les jurisprudentes c’étaient des juristes dont le talent ainsi que la sagesse faisaient autorité.

    —> En France, ce sens s’est perdu vers le milieu du 19 e siècle et à compter de cette époque le terme à désigner l’activité juridictionnelle du juge c’est à dire participer à l’action de dire le droit (juris dictio) puis il s’est ensuite encore affiné pour ne plus désigner que l’activité normative que peut avoir le juge dans le cadre de son activité juridictionnelle.

    =>Il a cette activité normative lorsqu’il énonce une règle générale nouvelle ou une solution durable

    —> En droit administratif, la jurisprudence est clairement une source de droit puisque ce sont les décisions des juges administratifs et plus précisément du Conseil d’Etat qui ont construit ce droit en dehors de toute intervention du législateur, c’est pourquoi on dit que c’est un droit prétorien (préteur = juge déterminé).

    —> En revanche, dans les autres matières et spécialement en droit civil, l’activité prétorienne n’était pas clairement à même de constituer une source de droit mais aujourd’hui il n’est plus niable que la jurisprudence soit source de droit de facto.

    SECTION 1 : LA JURISPRUDENCE SOURCE DE DROIT

    —> La raison pour laquelle il était difficile de reconnaitre la jurisprudence comme source de droit se trouve dans l’histoire et la politique qui se sont manifestés dans un texte du Code civil à l’article 5 qui interdit apparemment la jurisprudence d’être source de droit mais cet article est en conflit avec l’article 4.

    • Le conflit des articles 4 et 5 du Code civil
    • La prohibition des arrêts de règlement

    —> Il est interdit au juge de prononcer par voie d’arrêt réglementaire : « les parlements (hautes juridictions d’ancien régime) font quelque fois des règlements sur les questions de droit civil »

    —> C’était effectivement un acte normatif pris par les magistrats et qui donnait une règle nouvelle pour trancher une question de droit civil, cette règle ayant le même statut qu’une règle émanant du souverain.

    =>L’arrêt de règlement était envoyé dans tous les tribunaux pour y être publié

    —> Lorsque l’article 5 a voulu interdire les arrêts de règlement c’est au nom de la séparation des pouvoirs pour empêcher les magistrats de produire des règles ce qui ne doit appartenir qu’aux pouvoirs politiques.

    —> Les parlements avaient de plus laissés un très mauvais souvenir de l’usage qu’ils faisaient de ce droit qu’ils s’étaient octroyés de par leur indépendance très forte entraînant des abus de leur pouvoir.

    « Le mot de jurisprudence doit être effacé de notre langue, dans un Etat qui a une constitution la jurisprudence des tribunaux n’est autre chose que la loi » (Robespierre, Discours 1790)

    —> L’inconvénient de cette position idéologie c’est que comme le juge n’a aucun pouvoir normatif et qu’il se heurte à une question qui n’est réglée par aucun texte il ne peut rien faire c’est à dire que face à un vide législatif il se trouve paralysé puisqu’il n’a aucune règle à appliquer.

    =>Conscient de cet inconvénient, les rédacteurs du Code civil ont prévu cette hypothèse.

    • L’obligation de statuer

    —> L’article 4 du Code civil indique « le juge qui refusera de juger sous prétexte du silence, de l’obscurité ou de l’insuffisance de la loi pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice «

    =>D’où le conflit avec l’article 5

    —> Dans la perspective de Robespierre, ce problème était réglé de manière assez brutale car les cas considéré naïvement exceptionnel où la loi ne donnerait pas de solution le juge devrait renvoyer la question devant le Parlement qui comblerait le vide législatif en créant une règle adéquate.

    =>Cette technique était appelée le référé législatif mais elle n’a jamais fonctionné (stoppé en 1807)

    • La solution du conflit

    —> Elle est claire même si elle est officieuse, en réalité le juge s’est reconnu le pouvoir de faire la loi

    • A) Une solution officieuse

    —> Le devoir de statuer l’a rapidement emporté sur la crainte que posait l’article 5 et la jurisprudence s’est imposée comme source de droit mais sans le reconnaître officiellement pour préserver la représentation que chacun se fait de la séparation des pouvoirs et pour préserver la croyance sur laquelle repose l’organisation de la république selon laquelle la source du pouvoir normatif réside dans l’élection.

    =>La jurisprudence créé mais ne doit pas le dire pour éviter de remettre en cause frontalement les croyances sur lesquelles reposent notre organisation politique.

    —> L’article 5 a été appliqué mais de manière restrictive de sorte qu’il n’est pratiquement plus évoqué dans un procès, son rôle étant d’interdire le pouvoir du juge en la forme c’est à dire d’énoncer des règles de droit à la manière dont le ferait le législateur.

    —> Les magistrats créent des règles mais ne les créent que pour les besoins des litiges dont ils sont saisis et c’est dans ces différences de forme que se maintien la distinction pouvoir législatif / pouvoir judiciaire car contrainte différente et liberté moindre par rapport à celle du législateur.

    • Les 3 formes de création
    • La jurisprudence secundum legem

    —> Quand elle se borne à seconder la loi, la jurisprudence précise le sens de textes généraux et parfois elle part de quasiment rien pour aboutir à une création particulièrement complexe

    —> Par exemple, le sort de l’article 1384 alinéa 1 er du Code civil : « on est responsable… » article purement énonciatif en 1804 dont la jurisprudence s’est servie pour élaborer la branche de la responsabilité civile

    => On est à la frontière praeter legem

    • La jurisprudence praeter legem

    —> Renforcement, soutien de la loi lorsque les juges tranchent un cas déterminé au moyen d’une règle qui ne résulte d’aucun texte, qui ne peut être rattachée directement ou indirectement à aucun texte.

    =>Il s’agit de combler les vides législatifs

    —> Par exemple, la théorie de l’enrichissement sans cause consacrée par la jurisprudence en 1892 et qui ne résulte réellement d’aucun texte de droit, la Cour de cassation ayant statué en visant les principes qui gouvernent cette théorie qu’elle s’est donc donnée à elle-même.

    —> Face à ce genre d’initiatives qui viennent combler un vide législatif, assez souvent le législateur laisse faire comme par exemple sur la question de la pratique des mères porteuses qui est une idée ancienne mais sa pratique officielle et organisée est assez récente, le pouvoir politique hésitant entre condamner ou consacrer a finalement considéré qu’il fallait attendre rejetant ainsi le problème sur les juges.

    —> C’est finalement en 1989 que la Cour de cassation s’est réunie pour énoncer que, au nom du principe d’indisponibilité du corps humain, les conventions de location d’utérus étaient dénuées de toute force juridique car elles portaient sur une chose hors du commerce c’est à dire sur le corps lui-même.

    => Le législateur se contente alors d’observer la réaction de l’opinion publique

    —> Cependant, en matière d’indemnisation du fait d’une naissance ayant gravement handicapée par exemple, la prise en charge du handicap congénital est une question que le législateur n’a pas voulu régler jusqu’à ce que finalement ce soit les magistrats qui doivent y faire face et lui apporté une solution mais cette fois-ci devant la réaction de l’opinion publique celui-ci a combattu la jurisprudence.

    =>Le législateur a laissé d’abord les juges débattre sur la question à découvert

    • 3) La jurisprudence contra legem

    —> C’est évidemment la forme la plus audacieuse de création car la règle qu’a prescrit le législateur est devenue inadaptée spécialement en raison du temps et la jurisprudence écarte alors la règle légale en énonçant une règle en contradiction avec elle sans justifier cette contravention.

    —> C’est un phénomène assez exceptionnel lorsque la contradiction est formelle et assez rare lorsque ce n’est pas formellement évident mais les contraventions frontales existent tout de même.

    —> Par exemple, la manière dont la Cour de cassation s’est arrogée le pouvoir de pourchasser librement les clauses abusives dans les contrats de consommation (1978 texte pris par le législateur indiquant que les clauses abusives pourraient être anéanties en précisant que le juge ne pourrait les déclarer abusives dans un contrat que lorsque la clause est déclarée abusive par un décret donc trompe-l’œil) le 14 mai 1991 en indiquant sans complexe que le juge pourrait déclarer une clause abusive sans décret préalable.

    =>La jurisprudence est donc allée contre le texte du législateur sans complexe

    —> C’est une source puissante de création juridique prenant de plus en plus de place dans le travail de connaissance du droit.

    SECTION 2 : LE MECANISME JUDICIAIRE

    —> Toute jurisprudence est constituée de décisions juridictionnelles dont certaines se bornent à appliquer la loi dans une espèce particulière (cas particulier) et ne font pas plus que de trancher cette espèce mais d’autres en revanche tranchent le litige aussi en posant en plus pour ce faire implicitement ou explicitement une règle nouvelle ayant vocation à être respectée à l’avenir c’est à dire ayant vocation à se répéter, à être réemployée pour des cas analogues, similaires à celui qui a été tranché.

    —> Si à l’expérience on voit qu’effectivement les autres juges reprennent la même règle pour trancher les cas analogues on dira alors que la décision ayant pour la 1 ère fois formulée la règle nouvelle a fait jurisprudence c’est à dire apporter une règle nouvelle dans le droit positif.

    I . Trancher un litige

    —> Comment le juge s’y prend pour trancher un litige déterminé ? Il lui suffit normalement d’appliquer la règle légale au cas particulier qu’on lui soumet mais parfois celle-ci est obscure le juge doit donc tout d’abord en préciser le sens.

    • A) Appliquer la loi

    —> Pour justifier l’application d’une règle déterminée au cas qui lui est soumis, le juge recourt à un procédé de logique élémentaire qui s’appelle un syllogisme.

    • La technique du syllogisme

    —> C’est un raisonnement basique de type déductif qui se décompose en 3 étapes et qui existe en dehors du droit (par exemple le soleil se couche à 18h : il est 16h donc le soleil se couche dans 2h) : la règle, l’effet soumis à la règle et les conséquences de l’application de la règle au fait.

    —> Ce sont les prémisses du syllogisme où il y a la règle abstraite qu’on appelle la majeure ensuite l’énoncé factuel régit par la majeure qu’on appelle la mineure et enfin les conséquences de l’application de la règle au fait qui est la proposition conclusive (ou conclusion).

    =>Cette forme de raisonnement vise à donner une réponse logiquement sure à une question par application de la règle pertinente.

    —> Par exemple, imaginons que Paul a convenu lundi avec Henri qu’il lui céderait sont ordinateur portable pour un prix de 500 euros et que le lendemain Paul ait trouvé un autre acquéreur Jean qui lui en offre 600 euros donc Paul a remis l’ordinateur à Jean qui le lui a réglé comptant. Henri le 1 er acquéreur prétend que c’était à lui que l’ordinateur devait être remis et en demande la restitution à Jean.

    —> L’article 1141 du Code civil paraît collé à la situation de fait soumise et pour donner une solution au problème on bâti un syllogisme : article 1141 (règle), la chose a été remise à Jean en premier (faits pertinent), Jean est le propriétaire légitime de l’ordinateur (conclusion).

    —> Dans un procès il y a un demandeur et les parties au litige vont apporter au juge une foule d’informations factuelles et son travail va d’abord être de déterminer quelle est la question de droit dont dépend la solution du litige.

    —> Dans l’exemple, Henri entend se voir remettre l’ordinateur et Jean refuse en disant qu’il est le propriétaire légitime de l’ordinateur car il l’a acheté donc la question est de savoir qui est le propriétaire de cet ordinateur.

    —> Une fois que le juge a identifié la question il va chercher à identifier les règles de droit qui gouvernent cette question par une recherche au sujet du transfert de propriété dans notre exemple avec l’article 1183 qui considère que la vente entre Paul et Henri est parfaite puis l’article 1138 qui énonce le transfert de propriété solo consensu, argument pour conclure que c’est Henri le propriétaire puis il va tomber sur l’article 1141 (débiteur/créancier = vente légale) donc 3 règles ayant un rapport de pertinence avec les faits et il va sélectionner la règle qui est la plus proche de l’espèce c’est à dire qui envisage le plus précisément la situation en cause et qui se trouve dans la position hiérarchique la plus forte. Ici, c’est le 3 e texte.

    —> Il y a un syllogisme final qui est celui dont va découler la réponse concrète du juge à la question, à la demande qui lui est faite mais en réalité il va lui-même être précédé de tout un travail qui font autant de questions successives et autant de syllogismes préalables (par exemple, l’article 1141 entraîne certaines vérifications comme la bonne foi du second acquéreur, Jean dans notre exemple)

    • La structure complexe de la décision

    —> Toutes les décisions judicaires ont la même structure : exorde (résumé des faits et prétentions des parties) / motivation (attendu que) / dispositif (par ces motifs la Cour juge que).

    —> Le raisonnement judiciaire se concentre dans la motivation qui est constituée par un emboîtement de syllogismes successifs, chacun étant nécessaire pour démontrer la pertinence de la mineure du syllogisme suivant et c’est par cette suite de démonstration que l’on va aboutir au syllogisme final.

    —> Par exemple, 2 jeunes personnes Pierre et Sophie vivent ensemble depuis 2 ans mais le couple est un peu volage, Sophie en a assez du statut de concubine et veut stabiliser sa situation en ayant un enfant puis en se mariant mais Pierre ne veut pas d’enfant mais finit par accepter de se marier. Ils se sont mariés le 1 er juin 2004 et Sophie a un enfant le 24 décembre 2004 c’est à dire 208 jours après le mariage. Pierre refuse d’assumer la charge de l’entretien de cet enfant dont il trouve la ressemblance peu frappante, Sophie réclame une contribution. Peut-elle faire condamner Pierre à l’entretien de l’enfant ?

    —> Le Code civil énonce la règle où les parents doivent entretenir les enfants, syllogisme idéal mais attaquable dans sa mineure donc pour bâtir ce syllogisme il faut d’abord être sur de cette mineure (Pierre peut dire qu’il n’est pas le père) et il va falloir déterminer si en droit il est père de l’enfant.

    —> Pour répondre à cette question il y a des règles de droit : « l’enfant qui a été conçu pendant le mariage a pour père le mari » (article 312) donc Pierre est le père de l’enfant mais à nouveau ce syllogisme peut être attaqué dans sa mineure car il se peut que l’enfant n’est pas été conçu pendant le mariage.

    —> Pour démontrer la pertinence du syllogisme on ne dispose pas d’élément de fait mais il y a un texte pertinent par rapport à la question qui est l’article 311 « la loi présume que l’enfant a été conçu… » or ici l’enfant est né à l’intérieur de la période légale de conception (300 e jour) et le mariage a eu lieu pendant cette période donc l’enfant est réputé avoir été conçu pendant le mariage. Il y a aussi l’article 314.

    =>Syllogisme de nouveau attaque…

    —> Le raisonnement consiste de syllogisme en syllogisme à arriver la solution juridiquement prévue par la loi et appliquer les différents syllogismes peut être parfois complexe car il arrive que se mêle au raisonnement des questions sur le sens des textes.

    • B) Eclairer la loi

    —> Lorsqu’une loi présente une certaine obscurité c’est à dire lorsqu’elle est polysémique ou équivoque, il va falloir que le juge fixe son sens et cette action se déroule en 2 étapes : la détermination des options possibles et le choix de l’option pertinente.

    • La détermination des options possibles

    —> Pour déterminer les sens de la règle, le juge aura simplement à écouter ce que vont lui dire les parties au litige car lorsque la solution dépend d’une règle déterminée les avocats de chacune des parties vont évidemment avoir tendance à lui donner un sens conforme aux intérêts de leurs clients respectifs.

    —> Les magistrats vont écouter ces argumentations qui visent à éclairer le sens de la règle car normalement une juridiction est collégiale mais il y a beaucoup d’exception à ce principe et de toute façon ils désignent un rapporteur chargé d’identifier les solutions qui se présentent.

    —> Par exemple, Interdiction de marcher sur la pelouse sous peine d’amende mais quelqu’un à rouler sur la pelouse (en vélo par exemple) donc peut-il se voir condamner à payer l’amende prévue? Tout dépend du sens que l’on donne à la règle, l’avocat de l’accusé va dire que son client à rouler et non marcher ce qui est différent tandis que l’avocat adverse va dire que rouler est pire que marcher.

    • Le choix d’une option

    —> C’est dans le cadre d’un délibéré que les magistrats vont décider le sens retenu, délibéré collectif et secret où les magistrats identifient les questions de droit pertinentes puis votent sur les solutions sur lesquelles ils s’opposent parfois et c’est donc la majorité qui l’emporte.

    —> Une fois la solution déterminée, un des magistrat va rédiger la décision selon un des projets de solution soumis par le rapporteur et va la charpenter suffisamment de façon à ce que celui qui perd soit convaincu qu’il ne pouvait pas gagner mais aussi, au cas où le perdant engagerait tout de même une voie de recours, pour mettre la décision à l’abri d’une réformation par la juridiction du degré supérieur.

    =>La décision ne se muera qu’en norme prétorienne c’est à dire en jurisprudence que si le sens qu’elle a retenue se solidifie et soit retenue de manière constante par le juge.

    —> Elle tranche donc le litige et créé une nouvelle règle dans ce cas.

    • Faire jurisprudence
    • A) A quel moment une jurisprudence s’est-elle formée ?

    —> Pour qu’une décision c’est à dire pour que le contenu normatif implicite ou explicite d’une décision fasse jurisprudence il faut qu’elle réponde à 2 des 3 critères suivants :

    • La constance

    —> En droit français, le juge n’est pas tenu par la règle de précédent donc ce n’est pas parce qu’une juridiction aura considéré telle décision qu’une autre juridiction devra rendre la même décision.

    —> Ce n’est que si effectivement et plus ou moins spontanément plusieurs décisions statut de la même manière dans un même cas qu’elle va acquérir une normalité par sa constance pour donc faire jurisprudence.

    =>La formation de la règle jurisprudentielle est donc une formation progressive par la répétition

    —> La constance donne à la solution son autorité.

    • La publicité

    —> Les magistrats disposent de recueils dans lesquels ils publient les décisions qui leur semblent les plus significatives donc un magistrat pour montrer qu’il considère que la solution qu’il a rendu a une portée importante va la publier (bulletins de publication).

    —> Lorsqu’une décision est publiée c’est un indice de l’autorité que lui ont donné ses auteurs et c’est un indice pour se considérer comme lier par cette solution à l’avenir.

    =>Elle vaut comme une sorte de règle

    • La formulation

    —> Parfois, dès la 1 ère fois qu’elle est énoncée dans une décision, la règle qu’elle contient va être comprise comme ayant une forte autorité et comme faisant jurisprudence.

    —> La communauté des juristes va donc tout de suite identifier qu’elle a une portée normative même si c’est sa 1 ère application et ils vont le voir à la manière dont la solution est exprimée.

    —> Lorsque la règle qui est au soutien de la décision est affirmée explicitement c’est un 1 er indice de sa fermeté ensuite la brièveté de la formule et la généralité des termes employés est aussi le signe de la normativité de la décision mais indice tenant aussi à l’auteur de la formule car si elle provient de la Cour de cassation son autorité est forte ainsi qu’à son contexte (évidente = arrêt de principe).

    • B) Y a-il autant de jurisprudences que de juges ?

    —> Il y a une hiérarchie judiciaire qui fait que les questions de droit sont tranchées en dernier ressort par les juridictions de cassation donc 90% de la jurisprudence provient de ces juridictions supérieures.

    =>Une fois que la Cour de cassation a énoncé une règle nouvelle toutes les juridictions inférieures doivent si tenir, le cas échéant leur jugement sera cassé.

    —> Les juridictions supérieurs sont l’organe naturel de la création jurisprudentielle mais celles-ci ne contrôlent pas tout, la Cour de cassation par exemple refuse de contrôler un certain nombre de questions qu’elle estime trop liées à des données factuelles pour relever de son contrôle.

    =>Elle abandonne donc un certain nombre de questions à l’appréciation souverain des juges du fond

    —> Par exemple, article 1648 du Code civil concernant les vices cachés dans un bref délai et pour connaître ce délai la Cour de cassation a laissé l’appréciation aux juges du fond qui variait donc en fonction.

    =>C’est en ce sens qu’on peut parler de jurisprudence des juges du fond (habitude de décider pareil) sur les questions abandonnées à leur souveraineté

    —> En conclusion, par la jurisprudence, le juge est donc officiellement un artisan secondaire mais en réalité tout à fait essentiel du droit car c’est lui qui façonne le droit au quotidien mais il n’est pas seul.

    Infos Juridiques

    La jurisprudence est-elle une source de droit

    La jurisprudence est-elle une source de droit ? C’est la question que nous allons essayer de traiter dans cet article. La jurisprudence est souvent définie comme étant l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux. Cependant, il faut distinguer la jurisprudence de la doctrine. En effet, la doctrine est l’ensemble des écrits produits par les juristes sur le droit, alors que la jurisprudence est l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux. La jurisprudence peut donc être une source de droit, car elle permet de faire évoluer le droit et de le préciser.

    Qu’est-ce que la jurisprudence ?

    La jurisprudence est une source de droit qui consiste en l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux. Elle est généralement divisée en deux grands types : la jurisprudence constante et la jurisprudence divergente. La jurisprudence constante est un ensemble de décisions qui ont été rendues sur le même point de droit et qui ont abouti à une solution unique. La jurisprudence divergente est, quant à elle, un ensemble de décisions rendues sur le même point de droit, mais qui n’ont pas abouti à une solution unique. La jurisprudence est donc un important outil d’interprétation du droit et elle peut être invoquée par les juges lorsqu’ils doivent statuer sur une affaire.

    La jurisprudence, une source de droit ?

    La jurisprudence est-elle une source de droit ? C’est une question que se posent souvent les étudiants en droit, et il n’est pas toujours facile de trouver une réponse claire et concise. Pourtant, il est important de bien comprendre ce qu’est la jurisprudence et son rôle dans le droit, car c’est une question qui revient souvent aux examens.

    Alors, qu’est-ce que la jurisprudence ? La jurisprudence est l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux. Elle constitue donc une source importante du droit, car elle permet aux juges de s’appuyer sur des décisions précédentes pour rendre leur propre décision. La jurisprudence est donc un outil important pour interpréter le droit et trouver des solutions aux conflits.

    Cependant, il faut bien comprendre que la jurisprudence n’est pas une source de droit à part entière. En effet, ce sont les lois votées par le Parlement qui constituent la source principale du droit. Les juges ne font que suivre ces lois et les appliquer aux cas qui leur sont soumis. La jurisprudence ne fait donc que compléter le droit écrit et l’interpréter.

    Il faut également savoir que la jurisprudence n’est pas toujours stable et peut évoluer au fil du temps. En effet, les juges peuvent changer d’avis sur une question et rendre une décision différente d’une affaire similaire. Cela peut être dû aux changements de la société ou à de nouvelles lois votées par le Parlement. Ainsi, la jurisprudence n’est pas un outil parfait et il faut toujours se référer aux lois pour avoir un droit certain.

    En conclusion, on peut dire que la jurisprudence est une source importante du droit, mais qu’elle n’est pas toujours stable et qu’elle ne doit pas être considérée comme une source de droit à part entière.

    La jurisprudence, une source de droit impérative ?

    La jurisprudence est-elle une source de droit ? C’est une question qui a souvent été débattue et qui continue à faire l’objet de nombreuses discussions. Certains affirment que la jurisprudence est une source de droit, tandis que d’autres soutiennent qu’elle n’en est pas une. Alors, qu’en est-il réellement ?

    La jurisprudence est définie comme étant l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux. Elle peut être divisé en deux catégories : la jurisprudence constante et la jurisprudence évolutive. La jurisprudence constante est composée de décisions rendues par les tribunaux qui sont applicables à tous les cas similaires et qui ne changent pas au fil du temps. La jurisprudence évolutive, quant à elle, est composée de décisions rendues par les tribunaux qui peuvent être modifiées ou annulées en fonction des nouveaux cas qui se présentent.

    Dans certains pays, la jurisprudence est considérée comme une source de droit et elle a même une valeur supérieure à celle des lois écrites. C’est le cas, par exemple, aux États-Unis d’Amérique où la Constitution garantit aux citoyens le droit d’être jugés équitablement, c’est-à-dire selon les principes établis par la jurisprudence. En France, en revanche, la jurisprudence n’est pas considérée comme une source de droit et elle n’a pas la même valeur que les lois écrites. Les juges français sont cependant tenus de suivre la jurisprudence constante et, dans certains cas, la jurisprudence évolutive.

    Il est important de souligner que, même si la jurisprudence n’est pas considérée comme une source de droit en France, elle peut toutefois être invoquée devant les tribunaux pour étayer les arguments d’un avocat ou d’un justiciable. En effet, les juges français ont souvent recours à la jurisprudence pour trancher les litiges qui leur sont soumis. De plus, il arrive que des décisions de justice soient rendues en contradiction avec la jurisprudence existante. Dans ce cas, il revient à la Cour de cassation de trancher le litige et de fixer une nouvelle jurisprudence.

    En conclusion, on peut dire que la jurisprudence est un outil important pour les juges français, mais qu’elle n’a pas le même statut que les lois écrites.

    jurisprudence

    La jurisprudence, une source de droit interprétative ?

    La jurisprudence est une source de droit qui permet d’interpréter les lois et les règlements. Elle est fondée sur les décisions rendues par les juges des tribunaux et les cours d’appel. La jurisprudence est également une source de droit écrite, car elle est publiée dans les recueils de jurisprudence. La jurisprudence peut être consultée par les avocats et les justiciables pour connaître les précédents judiciaires et ainsi mieux interpréter la loi. Les décisions judiciaires sont rendues publiques afin que tous puissent en prendre connaissance et que les principes du droit soient respectés par tous.

    La jurisprudence, une source de droit à part ?

    La jurisprudence est-elle une source de droit ? La jurisprudence, une source de droit à part ?

    La jurisprudence est l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux et les cours. Elle constitue une source importante du droit, car elle permet de faire évoluer les règles juridiques et de les adapter aux nouvelles situations.

    La jurisprudence peut être définie comme l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux et les cours. Elle constitue une source importante du droit, car elle permet de faire évoluer les règles juridiques et de les adapter aux nouvelles situations. La jurisprudence est donc une source essentielle du droit, mais elle n’est pas la seule. Il existe d’autres sources du droit, telles que la loi, le coutumier ou la convention internationale.

    La jurisprudence est une source importante du droit, car elle permet de faire évoluer les règles juridiques. En effet, les juges ont la possibilité d’interpréter les textes législatifs et de les appliquer aux cas qu’ils ont à juger. De plus, la jurisprudence permet également de clarifier certains points obscurs du droit et de préciser sa portée. Enfin, elle peut servir de base à la formulation de nouvelles règles juridiques.

    Toutefois, il convient de souligner que la jurisprudence n’est pas toujours unanime. En effet, il arrive souvent que les juges ne soient pas d’accord sur l’interprétation d’un texte législatif ou sur l’application d’une règle juridique à un cas particulier. Dans ce type de situation, il est fréquent que plusieurs décisions soient rendues par des tribunaux différents, aboutissant ainsi à un conflit de jurisprudence.

    La jurisprudence est une source de droit importante, car elle interprète et applique les lois. La jurisprudence est également importante, car elle peut créer de nouveaux droits et obligations. La jurisprudence est une source de droit importante, car elle interprète et applique les lois. La jurisprudence est également importante, car elle peut créer de nouveaux droits et obligations.

    FAQ : en résumé

    Question : La jurisprudence est-elle une source de droit ? Réponse : Oui, la jurisprudence est une source de droit. Elle permet d’interpréter et d’appliquer les lois.

    Question : Quelle est la jurisprudence ? Réponse : La jurisprudence est l’ensemble des décisions rendues par les tribunaux.

    Question : La jurisprudence est-elle obligatoire ? Réponse : Non, la jurisprudence n’est pas obligatoire. Les tribunaux peuvent ne pas suivre une jurisprudence, mais ils doivent en expliquer les raisons.

    Question : La jurisprudence est-elle contraignante ? Réponse : Oui, la jurisprudence est contraignante. Les tribunaux doivent suivre une jurisprudence s’ils veulent que leur décision soit validée par une cour d’appel ou par la Cour de cassation.

    Question : La jurisprudence est-elle immuable ? Réponse : Non, la jurisprudence n’est pas immuable. Elle évolue au fur et à mesure que les tribunaux rendent leurs décisions.

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    Thèmes abordés.

    Code Civil , droit des obligations , évolution du droit, jurisprudence , responsabilité contractuelle , réforme de 2016

    Résumé du document

    Le cadre juridique qui régit les relations contractuelles et extracontractuelles entre les personnes et les entités est centré sur le droit des obligations. Il constitue la pierre angulaire des relations sociales et commerciales et offre un cadre pour les obligations et les responsabilités de toutes les parties. Quelles sont les principales sources de législation et de jurisprudence qui façonnent et font évoluer le droit des obligations ? Quelles sont les interactions entre ces différentes sources et comment influencent-elles l'interprétation et l'application du droit des obligations ?

    • Le Code civil et son rôle fondamental dans la régulation des obligations
    • L'évolution législative du droit des obligations : des modifications et des ajouts au Code civil
    • Le rôle de la jurisprudence dans l'interprétation et l'adaptation du droit des obligations
    • L'influence des décisions de justice sur l'évolution et la clarification des règles en matière d'obligations

    [...] Enfin, les décisions de justice apportent la clarté nécessaire aux lois régissant les obligations. Les juges donnent des interprétations claires du sens et de la portée des règles applicables par le biais de leurs considérants et d'explications détaillées de leurs motifs. Conclusion La stabilité et la flexibilité du droit des obligations sont en définitive garanties par la combinaison équilibrée des sources législatives et jurisprudentielles. Afin de s'assurer que ce domaine du droit est appliqué de manière juste et équitable dans les interactions entre les personnes et les entités, il est impératif d'avoir une compréhension approfondie des différentes sources et de la manière dont elles interagissent. [...]

    [...] Quelles sont les principales sources de législation et de jurisprudence qui façonnent et font évoluer le droit des obligations ? Le cadre juridique qui régit les relations contractuelles et extracontractuelles entre les personnes et les entités est centré sur le droit des obligations. Il constitue la pierre angulaire des relations sociales et commerciales et offre un cadre pour les obligations et les responsabilités de toutes les parties. Quelles sont les principales sources de législation et de jurisprudence qui façonnent et font évoluer le droit des obligations ? [...]

    [...] Dès le XIXe siècle, les lacunes ont été comblées et les exigences d'une société en évolution rapide ont été prises en considération. En témoignent l'adoption de mesures relatives à la solidarité entre débiteurs et créanciers en 1863 et la modernisation des lois sur le contrat de travail en 1893. Au cours du XXe siècle, de nombreuses modifications ont été apportées à la législation pour mieux l'adapter aux circonstances modernes, dans le cadre d'une phase de mise à jour permanente. Les contrats d'entreprise et les défauts de produits étaient couverts par la législation de 1935. [...]

    [...] Cependant, le travail d'exégète n'est pas la fonction exclusive de la jurisprudence. Édictant à la fois des grands principes et des lois particulières, elle fait preuve d'ingéniosité pour combler les lacunes du cadre législatif. Son apport constructif enrichit la matière, à l'instar d'un artisan qui façonne minutieusement les paramètres de la formation du contrat ou de la responsabilité civile. La jurisprudence est sensible aux changements sociétaux et modernise régulièrement le droit pour répondre à l'évolution des problèmes. Ses jugements créatifs transforment le paysage juridique en réponse au développement socio-économique et technologique, en étendant l'application de certaines lois à de nouveaux contextes tels que le commerce électronique. [...]

    [...] Ce monument juridique énonce les principes essentiels qui régissent les engagements mutuels des personnes. Il a été élaboré par une commission dirigée par le célèbre juriste Jean-Jacques Régis de Cambacérès. Le Code civil met l'accent sur l'importance des responsabilités. Il explique en détail les lois qui régissent les nombreuses phases des contrats, telles que leur formation, leur exécution, et leur résiliation. L'article 1101 et les dispositions suivantes précisent certaines règles. Il énonce les droits et les responsabilités des parties concernées et organise le système des obligations en soulignant leurs différentes sources. [...]

    • Nombre de pages 2 pages
    • Langue français
    • Format .docx
    • Date de publication 03/05/2024
    • Date de mise à jour 06/05/2024

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    • Cour de cassation, 3e chambre civile, 23 juin 2021, n°20-17.554 - La rétractation de la promesse par le promettant lui-même antérieurement à la levée de l'option faite par le bénéficiaire empêche-t-elle la formation du contrat en question ?

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    1. La jurisprudence est-elle une source de droit

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    2. Dissertation : La Jurisprudence est-elle source de droit

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    1. Droit civil : La jurisprudence

    2. Le licite et l'illicite : Zâd Almostaqni` (Leçon n°1/6)

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    1. Plan détaillé dissertation : la Jurisprudence est-elle source de droit

      Plan détaillé de la dissertation : La jurisprudence est-elle source de droit ? « On ne peut pas plus se passer de jurisprudence que de lois ». Par cette citation, Portalis, auteur du Code Civil en 1804, introduit différentes normes juridiques.

    2. Fiche 3 Dissertation JURISPRUDENCE ET LES SOURCES DU DROIT

      Dissertation TD fiche 3 Droit Civil. Sujet : « La jurisprudence est-elle source de droit ». Dans les pays du « Common Law », la jurisprudence joue un rôle de premier plan. En Angleterre par exemple, on applique la règle du précédent. Chaque juge est lié par le précédent des juridictions supérieures.

    3. La jurisprudence est-elle une source de droit ?

      La jurisprudence est-elle une source de droit ? La réponse à cette question ne sera pas la même selon que l'on se trouve en première année de licence en droit ou alors que l'on soit un professionnel du droit. En effet, en théorie la réponse à cette question est négative, mais en pratique la réponse est totalement inverse et ...

    4. La jurisprudence est elle une source de droit

      A- L'interprétation de la jurisprudence La jurisprudence peut en effet être considérée comme une source secondaire du droit interne car elle découle des lois du droit interne écrit. Cependant cela doit être nuancée car la jurisprudence ne dispose pas de l'autorité des règles de droit.

    5. TD Droit civil

      De nombreuses institutions juridiques considèrent la jurisprudence comme une source de droit. La jurisprudence est formulée de manière générale, elle est suivie par les juges du fond et on peut imaginer que la Cour se repositionnera de la même façon elle est donc générale, obligatoire et presque permanente tout comme une loi. Par ...

    6. Jurisprudence, source du droit ? argument pour et contre

      Pendant le laps de temps ( même court ) où la jurisprudence pose un principe, celui-ci va avoir une vocation générale à s'appliquer à tous comme la règle de droit. La jurisprudence est elle une source égale ou inférieure à la loi ? aujourd'hui cette question n'est pas tranchée ?

    7. Dissertation

      La jurisprudence est-elle une source du droit ? Selon Portalis, « On ne peut pas plus se passer de jurisprudence que de lois ». En effet, le Code civil, même écrit par quatre éminents juristes, ne peut avoir la prétention d'être parfait.

    8. La jurisprudence, comme source de droit

      En droit français, il est permis à tout juriste et justiciable de considérer la jurisprudence comme l'ensemble des décisions rendues par les juges du fond comme du droit, soit les juges des tribunaux et des Cours d'appel, et les juges des Cours suprêmes des ordres judiciaires ou administratifs.

    9. PDF Leçon 3 : Les sources du droit : le droit écrit Introduction au droit

      l'organe ou de l'autorité qui édicte la norme : sources de droit écrit, sources de droit non-écrit Avant d'étudier ces sources, on doit exposer la définition de la règle de droit : - La règle de droit est une règle de conduite générale et abstraite, permanente et obligatoire, qui a un contenu normatif.

    10. La jurisprudence est-elle source de Droit

      De nos jours en France, la Jurisprudence est acceptée comme une source de Droit, mais elle va parfois à l'encontre des principes révolutionnaires du législateur souverain et confère aux juges la possibilité de créer la Loi.

    11. DALLOZ Etudiant

      La jurisprudence. L'ESSENTIEL. DOCUMENTS. BIBLIOGRAPHIE. EXERCICE CORRIGÉ. Dernière mise à jour : juillet 2018. L'ESSENTIEL. L'importance de la jurisprudence en droit français doit beaucoup à la polysémie de la notion, laquelle reçoit essentiellement deux définitions (v. Assoc. H.

    12. Dissertation : La Jurisprudence est-elle source de droit

      La jurisprudence est une source indirecte du droit, comme la coutume et la doctrine. La jurisprudence résulte des décisions rendues par les tribunaux qui appliquent la loi. Cette obligation peut l'amener à exercer un pouvoir normatif en l'absence de la loi ou une présence de règles imprécises ou obscures. Dissertation : La ...

    13. Définition, exemple et rôle de la jurisprudence

      De ce point de vue, la jurisprudence est une source du droit, au même titre que la loi ou la doctrine (pour rappel, la doctrine désigne l'ensemble des opinions émises par les théoriciens et praticiens du droit). Mais de manière plus précise, la jurisprudence est l'ensemble des décisions de justice relatives à une question juridique donnée.

    14. UNJF

      Dans un sens plus étroit, la jurisprudence désigne l'ensemble des décisions de justice rendues pendant une certaine période soit dans une branche du droit (ex : jurisprudence civile) soit dans une certaine matière (ex : jurisprudence fiscale).

    15. Fiche 7. La jurisprudence

      En revanche, la jurisprudence n'est pas une source du droit. Plusieurs raisons sont avancées au soutien de cette affirmation. Premièrement, la décision de justice est affectée par le principe de l'autorité de la chose jugée. La décision ne concerne que les partie au procès sans s'étendre aux tiers. Toute décision de ...

    16. PDF Fiche not ion Créd t : Michel SOIGNET avec activités

      Fiche not ion. avec activités. Créd t :Michel SOIGNET. LES SOURCES DU DROIT. C. LA LOI. Elle est constituée de l'ensemble des textes législatifs. On distingue plusieurs sortes de lois : lois constitutionnelles(qui modifient la constitution), lois organiques (qui précisent et appliquent des articles de la constitution), lois ...

    17. Peut-on dire que la jurisprudence est source de droit?

      —> En droit administratif, la jurisprudence est clairement une source de droit puisque ce sont les décisions des juges administratifs et plus précisément du Conseil d'Etat qui ont construit ce droit en dehors de toute intervention du législateur, c'est pourquoi on dit que c'est un droit prétorien (préteur = juge déterminé).

    18. La jurisprudence est-elle source de Droit ?

      La jurisprudence, une source indirecte du droit. Le pouvoir d'interprétation et de création des juges. Le caractère obligatoire de la règle de jurisprudence. Extraits. [...] La jurisprudence permet d'aller au- delà de ce qu'avait pu prévoir la loi.

    19. La jurisprudence est-elle source du droit

      Par ailleurs la jurisprudence n'est pas toujours considérée comme une source du droit directe. De ce fait, la question de savoir si elle en est une engage de nombreux débat sur son autorité au sein de la justice.

    20. La jurisprudence est-elle une source de droit

      FAQ : en résumé. Qu'est-ce que la jurisprudence ? La jurisprudence est une source de droit qui consiste en l'ensemble des décisions rendues par les tribunaux. Elle est généralement divisée en deux grands types : la jurisprudence constante et la jurisprudence divergente.

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      Professeur Jean Gatsi, « La Jurisprudence, source du droit OHADA » Juriscope - 2012 1 La jurisprudence, source du droit OHADA Par Jean GATSI Agrégé des facultés de droit Université de Douala (Cameroun) Le caractère de source du droit de la jurisprudence est bien une lapalissade. Elle ne l'est certainement pas au même titre que les ...

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      Quelle est la place de la jurisprudence au sein du système normatif? La jurisprudence a une place considérable parmi les sources du droit, son activité juridictionnelle lui permet à travers son principe (I) de créer du droit. Cependant la jurisprudence fait débat et reste néanmoins une source contestée du droit (II). Groupe 1. I ...

    23. La jurisprudence est-elle source de Droit ?

      Il existe également des sources indirectes du droit comme la coutume et la doctrine. Concernant la jurisprudence, elle fait l'objet de débats pour déterminer si elle correspond à une source du droit ou non.

    24. Sources du droit des obligations et évolutions

      Conclusion La stabilité et la flexibilité du droit des obligations sont en définitive garanties par la combinaison équilibrée des sources législatives et jurisprudentielles. Afin de s'assurer que ce domaine du droit est appliqué de manière juste et équitable dans les interactions entre les personnes et les entités, il est impératif d'avoir une compréhension approfondie des ...